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jusqu'à 2004 Week-end des 18 et 19 décembre 2004, maison :
Mauvais calcul : le peuplier s'est abattu sur la balançoire : fin d'enfance (Etonnements du 22/12/2004). Derrière, dans la petite maison, c'est la remise aux outils de jardin et autres pots de fleurs, dernier refuge peut-être, j'aime à pense que l'enfance, justement, s'y est réfugiée, cachée...
Le même week-end, en installant la table pour le repas, je réalise que
c'est celle de Paysage et portrait en pied-de-poule : (22/12/2004)
Petites Fugues de Franche Comté, du 24 au 28 novembre : remerciements... Enfance, oui, cela aurait pu être le thème des Petites fugues 2004, tant les routes et chemins de Franche Comté ont croisé bien des détours d'enfance. Enfance, comme Nathalie Sarraute, infimes petits déplacements, tropismes mais rien ne peut plus être pareil après. Enfance enfin, travail extraordinaire entrepris par le Lycée Colomb de Lure autour de Paysage et portrait en pied de poule.
Le temps, la nuit, tel était le véritable fil conducteur des Petites Fugues. Cela commence donc par une chambre d'hôtel, déballage de tout ce qu'on a amené pour bosser, le bureau déjà prêt, mais le manteau sur le lit attend déjà pour sortir. Sur la table de chevet, le bienvenu Suite à l'hôtel Crystal d'Olivier Rolin. A deux pas de l'hôtel, l'aventure attend : première rencontre dans la très belle librairie des Sandales d'Empédocle, moment fort pour moi et remerciements infinis à Christophe Grossi et sa collègue. Ces rencontres finalement sont un enlèvement perpétuel, au sens de ravissement comme dans le ravissement de Lola V Stein de Marguerite Duras. Ici, c'est à la médiathèque de Fontaine-les-luxeuil, merci à Muriel Bauchet. Avant il y avait eu Belfort, au Comité d'entreprise d'Alsthom, merci à Christophe Blangero et Françoise Gauthier, Dole et La librairie "La passerelle", merci à Philippe Thiefaine, merci à Anne et Véronique du Lycée de Lure. Enfin merci à Dominique Bondu pour ces rencontres (c'est lui qui tient le micro à droite...) : dernières rencontres donc au musée du temps dimanche 28 : de gauche à droite, Hubert Mingarelli, Jean-luc Outers, Emmanuel Darley, Jean-Michel Olivier, Rose-Marie Pagnard, à côté, caché, Michel Séonnet et votre serviteur. On peut aussi consulter le texte de mon intervention (j'étais le dernier à parler...) ICI (08/12/2004)
Entre St-Dizier et Châlons, vendredi 29 octobre, 8h00 : Et le hasard d'avoir un appareil numérique embarqué dans la voiture... Je suis passé 4000 fois devant cette cabane, la Marne y est tout près, derrière les arbres. Je l'ai déjà vue noyée d'eau jusque sous le toit ou pareillement engloutie sous les vagues d'un champ de maïs, dans la lumière sereine du lever du jour, comme ici, ou dans le tremblement de la chaleur en été. J'ai senti son ombre dans les trajets d'hiver. J'ai toujours l'envie intacte de m'y arrêter, d'aller poser ma main sur ses murs chaulés, délabrés sans doute, juste m'apercevoir que 4000 vues à travers un pare-brise n'ont rien enlevé de sa réalité. Sur la droite, il y a souvent des chevreuils. Juste après le rond point, coup d'il à droite du pont qui enjambe la Marne. Le parapet garde la déchirure du rapport à la vitesse, le principe d'irréalité du voyage. Le flou des arbres rappelle des tableaux de Monet. (10/11/2004)
Bureau, dimanche 17 octobre, Lire en fête : Lire en fête cette année est encore et toujours dans les cartons : sont
venus se rajouter quelques exemplaires glanés ce matin à la foire au livre d'Amnesty
(voir Note de lecture du 20/10), le reste, le fond, le socle est composé des livres de
Bernard (voir Note d'écriture du 06/10) en attendant qu'ils rejoignent la bibliothèque
que je vais devoir me procurer d'ici peu, il y a urgence, histoire de désencombrer (à
peine) la dizaine d'endroits où les livres s'entassent. Celui marqué "Ricoré"
est constitué d'un panorama d'articles très intéressants et bien triés sur la
peinture. Merci Bernard. Couverture d'un beau livre, résultat de 2 ans de travail sur ce thème à Saint-Dizier par l'association l'Entre-tenir : on aime forcement le titre ! (20/10/2004)
Bureau, samedi 25 septembre 2004, matin (suite) : Avant d'empiler les manuscrits dans le carton, je ne peux m'empêcher de fouiller dedans, d'extirper bien sûr ceux qui ont abouti à publication : Composants ou Paysage et portrait en pied-de poule (la mention au crayon indique que c'est la sixième version mais mes fichiers d'ordinateurs vont jusqu'à la treizième...
...se souvenir du dessin de couverture de La réserve ou que Composants avait opté à un moment pour un autre titre...
... sans compter les écrits qui sont restés en rade Monsieur Noël, dans les tous premiers, un conte lu le soir à mes enfants (ils s'en souviennent encore !), Rouge Ferrari, Rose Fleur, titre bizarre mais l'un de ceux dont je tiens le plus, Ne meurs pas dormeur du val, pièce radiophonique tombée à l'eau sur le fameux poème de Rimbaud...
... Trottoirs et potagers, justement refusé et sa leçon profitable, l'Oeil de Piano muet, manuscrit imparfait et oublié qui ne regardera jamais personne... Des écrits aussi : la première page de Central et l'ébauche de notes empilées, les interrogations sur un plan abandonné depuis, tout ce travail souterrain de l'écriture... ... enfin, le tout premier : Martin Martin, écrit à 20 ans à Toulouse : souvenir de ce cahier acheté, la première phrase Martin, assis derrière son bureau, pensait et cette résolution du "je vais être écrivain". (06/10/2004)
Bureau, samedi 25 septembre 2004, matin : Le bureau où tout se passe, rêves écritures, liaisons avec le monde... A côté du pied de lampe en cuivre, c'est un marron ramassé la semaine dernière devant le musée (visite dominicale des journées du patrimoine), le premier de la saison, un réflexe d'écolier. Derrière, un flacon d'encre pour ne pas oublier que le traitement de texte ne fait pas tout. Dans le porte courrier, l'enveloppe désopilante et rurale d'un Inspecteur de la Poste qui m'a cherché vainement à la fête de l'huma pour faire dédicacer Paysage et portrait en Pied de poule, et m'a écrit très gentiment pour me le dire. Justement le bureau : c'est l'occasion de vider une étagère (je vais avoir prochainement besoin de place) des manuscrits et tapuscrits entassés là... Combien ? Dix, quinze, vingt ans d'écritures ?
A la manière de Picasso qui savait agencer son espace domestique (voir "Picasso et Jacqueline", note de lecture du 21/01/2004), je débarrasse sur le canapé dans un harmonieux négligé l'ensemble des manuscrits spiralés avant d'apposer sur le carton qui rejoindra le grenier, la mention datée pour la postérité. Besoin d'une date pour le temps et d'un poids pour l'espace : c'est 29,4 kilos qui seront montés à bout de bras en haut de l'échelle de meunier. (29/09/2004)
Page de publicité : Sicile, août 2004 : La sicile est un vaste triangle : 200 km de Palerme à Catane, les deux principales villes de l'île. De Catane, ce sont des paysages de volcans qui accueillent le touriste... ...encore actifs, vu de plus près : coulée de lave de l'été 2001, flan nord de l'Etna. Mais la Sicile c'est aussi des millénaires d'histoires et d'invasions : grecs, romains, normands et même la famille d'Orléans. Située sur la route des croisades, Saint Louis, mort à Tunis, y égara son coeur sur la route du retour dans l'Eglise de Monreale. Au delà de l'histoire, on vient y chercher douceur et art de vivre, en
plus dsu soleil.
Wassy, dimanche 4 juillet, salon "En train de lire" : Des coquelicots aperçus par la fenêtre d'un train, (identiques à celui qui me sert de marque-pages dans Histoire, de Claude Simon - Note d'écriture du 27/11/2002)... ... des balades ferroviaires bucoliques sur des voies égarées : le conducteur qui descend à chaque intersection pour descendre lui-même les barrières... C'était un salon du livre le 4 juillet dernier, littérature de gare et pas perdus bien entendu, reste la nostalgie d'une bien belle manifestation réussie : j'en suis fier. Retrouvez toutes les autres photos sur le site de l'Association des Ecrivains de Haute Marne (13/07/2004)
Saint-Dizier, dimanche 20 juin 2004, Fêtes des Pères : Le dimanche matin, c'est toujours ainsi : on prend le temps du petit-déjeuner ensemble, avec journal et croissants achetés chez la Madeleine qui passe devant la porte avec sa camionnette (ah, se retrouver avec ses voisins, tous en robes de chambre...). On bannit la télé, mais on écoute de la musique (brésilienne, ce dimanche) et puis chacun vaque à ses occupations, généralement en laissant ses chaussons sous la table ce qui est pour moi le signe suprême de la décontraction dominicale... ... Mais ce dimanche 20 juin, le petit-déjeuner a été agrémenté pour moi par la Fête des Pères, et, comme on sait que j'aime les livres, j'ai reçu "Faulkner" en Pléiade, avec le catalogue, car "on ne sait jamais quoi te prendre, tu pourras choisir avant". La télécommande est celle qui permet de renforcer ou diminuer la musique de Carlos Jobim, le papier d'emballage de la librairie est bleu, il y en a deux...
... car j'ai reçu aussi une biographie de Rimbaud, en cette année
d'anniversaire du poète, et que j'ai déjà rangée dans la bibliothèque. Enfin
rangée... Les rayons sont tous biens remplis et Rimbaud chapeaute Faulkner ("Absalon
! Absalon !" et "Monnaie de Singe"), la bio de Beckett par Knowlson, le
cahier l'Animal, spécial François Bon.
Stockholm, du 29 au 31 mai 2004 : Par chance, la vue de la chambre donne sur le très bel Stadshuset (Hôtel de Ville) en bordure du Riddarfjärden, qui, comme son nom ne l'indique pas, est cette vaste étendue d'eau qui se mèle à la mer Baltique, à trois cent mètres à l'Est. Première découverte de la cérémonie du Nobel, omniprésente à Stockholm : c'est là qu'a lieu le banquet annuel des fameux prix. Deuxième découverte sur les traces du Nobel avec le fameux Nobelmuseet, comme disent les Suédois. L'académie choisit ses lauréats juste derrière les fenêtres... Remarquez en passant la couleur du ciel... ...mais c'est au Konserthuset, avec sa façade bleue à colonnade, que les habituels orchestres laissent la place chaque 10 décembre à la célèbre cérémonie. L'élégante statue (Les orphées) est de Carl Milles.
Nobel, heureusement, n'est qu'une partie de la vie de la capitale suédoise. Stockholm, avec moins de 2 millions d'habitants laisse à la capitale une allure de province parfois déserte comme en ce week-end de Pentecôte. Petites rues au charme britannique. Ne vous fiez pas à l'apparente tranquillité : c'est au coin de cette rue que fut assassiné le premier Ministre Olof Palmes. Stockholm est aussi ville de paix et de culture, cette exposition de Yoko Ono nous le rappelle sur la facade du dynamique "Kulturhusset". (07/06/2004)
Londres, du 24 au 27 avril 2004 : Je ne connaissais pas Londres, alors Tower Bridge me fait le même effet que la Tour Eiffel à des touristes japonais. En plus, il faisait beau, arbres en fleurs du printemps... Belgrave road, curieuse rue tranquille, porches à colonnes dont la plupart abritent des hôtels : premier contact avec la ville. Le Tate Modern, dans une ancienne usine électrique, est l'équivalent de Beaubourg pour les collections d'art contemporain. Tout cela pour se souvenir d'avoir écumé ce que Londres compte comme magnifiques musées. Mais la capitale anglaise, c'est aussi du shopping : l'occasion d'apercevoir la statue de Piccadilly à travers les vitrines... (05/05/2004)
Bureau, lundi de Pâques, 18h : Juste pour la lumière rose du soir, un lundi de Pâques, 18h, en rentrant
d'une balade familiale à vélo. (14/04/2004)
Salvador de Bahia, lundi 8 mars 2004 ; Saint-Dizier, fête de la musique, juin 2004 : Deux photos, deux époques, presque le même temps : la canicule s'annonçait déjà à Saint-Dizier en juin. La maison bleue est l'école de musique et la "casa das filarmônicas" de Salvador de Bahia. Deux photos, un seul hommage à Jean Zammit, disparu le 15 mars dernier. La maison bleue aurait dû lui être remise à mon retour du Brésil. Jean est l'homme qui tient son violon et une casquette jaune, celle de mon fils, afin qu'il n'attrape pas d'insolation sur le balcon surchauffé de soleil de cette fête de la musique, (lieu que je préfère entre tous tant il me semble en accord avec l'esprit de cette fête dans l'intimité d'un quartier)
(07/04/2004)
Salvador de Bahia, mardi 9 mars 2004, 18h30, heure locale :
(25/03/2004)
Bureau, dimanche 15 février 2004 : Depuis longtemps, j'ai une passion pour les orchidées, qu'elles soient exotiques ou autochtones. Ici, c'est un Cymbidium avec quatre hampes florales, la plus grande fait tout juste 1 m. Est-ce la sécheresse de l'été qui a favorisé cette exceptionnelle floraison ? Le Cymbidium, même dans sa version hybride garde les caratéristiques de ses soeurs botaniques qui poussent jusqu'aux confins de l'Himalaya. Elle résistent jusqu'à quelques petites gelées et la différence de température diurne et nocturne déclenche la floraison : c'est donc une plante à sortir dés les beaux jours et à ne rentrer qu'en novembre. Très résistante, elle aime qu'on s'en occupe le moins possible. Que tous ces conseils horticoles (profession de mon Grand-père à Langres) ne fassent pas oublier qu'il s'agit d'un site littéraire. Quel rapport entre plantes et livres. sans doute beaucoup plus qu'il n'y paraît. Christian Bobin ne s'y était pas trompé (Autoportrait au radiateur, note de lecture du 12/06/2002) avec l'importance qu'il semblait donner au moindre bouquet de tulipes à proximité de son lieu d'écriture. La vue ci dessus est prise depuis mon bureau, jardin d'hiver aux cymbidiums, mais aussi oranger, citronnier, mandarinier, bananier et grenadier pacifique, sans compter le remissage des géraniums à odeur de terre. A droite, un bout de ma lampe de bureau en cuivre. A gauche, sur le mur, aquarelle de Patrice Rauch, instituteur qui a quitté son métier pour se consacrer à l'insertion des jeunes via un club de dessin en Avignon.
Bureau, dimanche 08 février 2004 : En page daccueil dans la mise à jour de la semaine, cette photo se trouve à gauche de mon bureau : information scolaire de Robert Doisneau et leffigie dune école en plâtre offerte par mes nièces alors quelles étaient en Guadeloupe. Elle illustre la note d'étonnement "Un enfant sur dix ne sait pas lire le best-seller de l'année" et qui m'a fait réagir d'une façon épidermique...Pour la petite histoire (et rien à voir avec ce qui précède) Robert Doisneau avait réalisé la photo de mariage d'Agate et René Fallet, et cela pour rappeler que cet écrivain a disparu voici 20 ans en juillet dernier, sans que rien n'ait été entrepris pour s'en souvenir...
Lieu de travail, jeudi 22 janvier 2004 : L'opportunité d'avoir apporté pour une toute autre raison et destination mon appareil photo numérique m'a donné l'idée de garder une trace du lieu où je travaille : c'est la Direction Régionale de mon entreprise de télécommunications, Châlons en Champagne, Direction des Ressources humaines (avant, on disait Service du Personnel) pièce 169 au premier étage. J'y suis depuis le 20 aôut dernier (et je changerai de bureau en mars prochain - la cinquième, sixième fois depuis 2000?). Comment on s'accommode des lieux, la plante verte qui était là avant moi, je n'ai rien apporté... ... si, ma collection de cailloux, que je trimballe de bureau en bureau, pierres volcaniques, granit, îles lointaines... Au premier plan, toute blanche, un vestige égyptien de la vallée des rois... A l'opposé des cailloux ce qui est important, c'est comment on travaille, le dictionnaire qui empèche la lampe de basculer, l'agrafeuse, les calculettes, l'antique Minitel, les post-it, les dossiers (le rose, c'est l'application informatique Campus en cours de déploiement) le stabilo, tout un vocabulaire de gratte-papiers... ... comment on travaille, donc, avec l'agenda (on dit organiseur, maintenant) toujours ouvert, une page par jour, septembre/septembre comme pour les profs et l'EN, tant il semble que c'est la bonne mesure annuelle : très important, si je le perds, j'oublie tout, ma mémoire, mes rendez-vous, tout ce qui peuple mes journées. ... mais qui s'efface comme si le jeu était de biffer (Biffures de Leiris) ce qui a été fait, coups de téléphone, avancements quotidiens et opiniâtres de projets, parfois rayer mais juste pour reporter au lendemain, à plus tard ! Et ce qui reste, à peine visible et non rayé, dans l'après-midi du 22, distinguer: Gabriel Bergounioux... ... et c'est pour cela qu'on avait apporté l'appareil-photo numérique : penser à graver en mémoire l'instant magique d'un autre lieu de travail, Orléans, Institut des Lettres et des Langues, en fin d'après midi, et distinguer January, le 2 de 22, le 20 de 2004, jeu de l'oie de nos vies, case littérature à 300 km de Châlons, le souvenir inexprimable qui en restera. (04/02/2004)
Bibliothèque, le 30 Mars 2002 : La première photo de la webcam (on s'excuse il doit y avoir des règlages à faire pour plus de netteté...), cest la bibliothèque juste derrière lordinateur : on peut voir léchelle à droite car les derniers rayons sont hauts. Elle est encombrée de divers objets : gros coquillages, bibelots, peluches, tout un monde apporté au fil des rangements par divers membres de la famille. On y trouve même une télévision et des livres (sur certains rayons, je dois déplacer la première rangée qui peut en cacher une autre ). Donc la bibliothèque est dans mon dos quand jécris sur lordinateur. Tiens, cest marrant ça, j'ai un autre bureau dans la même maison et les livres sont aussi derrière moi quand je projette sur lécran de mon portable mes caractères virtuels, comme si javais besoin de sentir sur les épaules le poids des pages déjà écrites, le regard des auteurs que lon affectionne. Devant, nez sur lécran, on fonce dans une succession de mots vers un avenir aveugle. Derrière, cest le passé, avec les mots déjà imprimés, doigts dencre des fantômes aimés, mains invisibles et bienveillantes des spectres familiers posées sur mon épaule qui lisent ce que jécris, qui me poussent, me corrigent, me hantent, mapaisent et me rassurent.
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