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Vie prolongée d'Arthur Rimbaud
Vie prolongée de l'auteur (pas moi, lui)
- histoire de Rimbaud -
Bien sûr, il n'est pas obligatoire de lire cette Vie prolongée d'Arthur Rimbaud
en apprenant la vraie existence du poète. C'est d'abord un roman avec tout l'imaginaire
qu'il suppose. En revanche, cette invention s'appuie sur des faits réels. La vraie vie de
Rimbaud est connue depuis sa première culotte jusqu'à son certificat de décès, peu de
trous dans ce bref destin et même les années d'Afrique sont cernées aussi facilement
que celles des Ardennes, de Paris, de Bruxelles ou de Londres.
C'est d'ailleurs justement cette vie entièrement révélée qui constitue le principal
attrait romanesque : ah, le délice de se glisser dans les interstices infimes où le
réel fait défaut pour en débusquer la fiction !
Cette page a pour but de donner quelques pistes bibliographiques et quelques liens pour
ceux qui désireraient approfondir leur connaissance.
Bibliographie :
Elle est profuse et variée. Ci-dessous, ce qui m'a accompagné :
On trouvera, pêle-mêle, des albums iconographiques, Passion Rimbaud, les plus beaux
manuscrits de Rimbaud, des biographies classiques, celle de Claude Jeancolas, de
Pierre Petitfils, des essais : Rimbaud le voyou de Benjamin Fondane, qui fait
référence, L'anarchiste inachevé de Patrick Schindler, le recueil des poésies
dans le format poche qui m'accompagne depuis tant d'années, la référence des Oeuvres
complètes en Pléiade, l'incomparable Rimbaud le fils de Pierre Michon et
son fameux incipit "on dit que Vitalie Rimbaud, née Cuif...", le récent et
désopilant Les rimbaldolâtres, de Jean-Michel Djian, parmi lesquels je me suis
reconnu, une BD très bien faite chez Grand Large, les trois volumes de Jean-Jacques
Lefrère et du photographe Jean-Hughes Berrou Rimbaud à Aden, Rimbaud au Harar
et Rimbaud ailleurs (c'est dans ce dernier album que j'ai puisé la couv. d'Ils
désertent). Enfin, mine d'or incomparable, les quatre tomes de correspondance
réunis par Jean Jacques lefrère et qui couvre celle du vivant du poète et celle
posthume jusqu'en 1920. Le décès, hélas, de ce passionné m'aura empêché de le
rencontrer, c'était prévu, et je lui rends hommage dans mon livre. Mine d'or, car il
s'agit ici des matériaux bruts, lettres, articles, allusions diverses à Rimbaud, aucune
interprétation donc, juste 4800 pages à lire... Enfin, témoignage extrêmement
touchant, celui d'Isabelle Rimbaud, Rimbaud mourant. Il manque ici quelques
écrits de Jean-Jacques Lefrère, notamment sa biographie de Rimbaud, le récit de voyage
en Éthiopie de Hughes Le Roux, intitulé Ménélik et nous, paru en 1901, et le
recueil du Pélerin année 1896, qui renseigne particulièrement sur l'ambiance
colonisatrice au moment de la bataille d'Adoua, gagnée justement par Ménélik (savoir
que cet empereur fut celui à qui Rimbaud destinait des armes).
Liens web :
Sur Rimbaud, pas la peine d'en citer, il y en a pléthore...
On peut toutefois se renseigner via google et wikipédia sur Vitalie Rimbaud (mère et
soeur), Isabelle (soeur), Frédéric (père et frère), Paterne Berrichon (mari d'Isabelle
et admirateur d'Arthur)
Indispensable : lire en ligne sur Gallica
Dans les remous de la bataille d'Isabelle Rimbaud. Paru en 1917, ce récit
raconte les première heures de la guerre en août 1914, et l'abandon aux mains de
l'ennemi de la ferme familiale de Roche, dans laquelle fut écrit Une saison en enfer.
Visites :
Charleville et Roche sont obligatoires : si on n'approche pas ces
endroits, on ne comprendra jamais Rimbaud. En profiter pour voir Attigny (à côté de
Roche), là où est né André Dhôtel.
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