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Berlin, carnet de voyage Du 12 au 16 mai 2016 Lorsque je regarde les photos que j'ai prises, ce
qui me frappe, c'est l'omniprésence de l'architecture, maisons, bâtiments, l'idée d'une
ville constamment en chantier. En cela, l'idée d'un Berlin voulu par Albert Speer et
Hitler persiste dans ses vestiges, on y rajoute la folie historique, l'édification du
mur, sa destruction et les terrains vagues qui ne cessent d'être remaniés, construits,
détruits. L'Ouest et l'Est ne font plus sens, mais l'histoire est partout, jusque dans
les pavés de cuivre qui signalent les victimes de la déportation, au sein des musées
où se côtoient Picasso, Bruegel, Vermeer, Rembrandt sans oublier le buste égyptien de
Néfertiti. Dans cette profusion, vous y rajoutez les berlinois et la ville devient alors
similaire à Dublin, une cité où la vie se prend à bras le
corps, qu'on la parcourt en bus, en U-bahn, en train, en Trabant, en vélo ou à pied.
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