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Webcam 2007
 

Jeudi 6, vendredi 7 décembre  2007, l'Aisne en long en large et en chemins de traverses :

C'est l'histoire d'une balade style VRP pour le boulot, deux jours à arpenter l'Aisne, réunions programmées aux quatre coins du département...

 

... mais on en retiendrait qu'une île de pluie dans la voiture, des trajets On the road façon Kérouac...

 

...  avec des silos semblables aux grandes plaines d'Amérique. La musique serait de Bob Dylan bien sûr : Shot of love, shot of rain...

   

...just married avec les rideaux d'arbres, parfois des tas de betteraves érigés en seuls reliefs aux bords des routes et cette habitude de les klaxonner pour se distraire de la monotonie....

 

Alors on s'arrêterait pour les photographier, depuis les années qu'on les voit filer sur les bas côtés, voir enfin à quoi ressemblent ces protubérances grises... Shot of love, shot of betteraves,...

  

Il y aurait des distractions tout de même on the road : une grange énigmatique, un camion renversé sur un rond-point et le chauffeur qui attend...

 

On traverserait des villes mouillées, on prendrait son temps pour regarder les passants...

Des escales, je n'ai rien retenu, la seule chose qui ait coloré ce séjour (de gris et de pluie), c'est l'impression de n'être jamais sorti de la voiture, road movies façon Dustin Hoffman.

Les décors étaient d'Henri Miller,
la musique de Dylan et Jeff Beck.

(19/12/2007)

 

Dimanche 4 novembre 2007, Amiens, derniers feux :

On imagine Amiens comme une ville rude, laborieuse à l'image de ces villes de Lorraine ou de Champagne. C'est vrai, tout comme il est vrai qu'il est plaisant de s'y promener un dimanche aux derniers feux d'automne juste avant que le gel et la pluie aient brouillés tous les oeufs dans le même panier.
Balade à la Raymond Queneau mais ce n'est pas à l'auteur du Dimanche de la vie que je pense, plutôt à celui de la trilogie parfaite Courir les rues, Battre la campagne, Fendre les flots :
" Je fais parfois le rêve étrange et pénétrant - d'une rue en étain blanchâtre et maternelle - l'un et l'autre trottoir palpite comme une aile - tandis que sa chaussée a tout son poids d'étant .../... Les ruisseaux de plomb pur s'écoulent dans l'étang - qu'engloutit une bouche à béance immortelle - à chaque extrémité s'inscrit une marelle - que ne traverse point le vulgaire impétrant."

(14/11/2007)


 

Jeudi 25, vendredi 26 octobre, Reims, Paris, Châlons, autoportrait au train :

   

Ce qui frappe, hormis la très grande vitesse et des arbres qui giflent les vitres dans un silence absolu, c'est peut-être cela : prendre conscience de tout ce à quoi on est écarté dans les campagnes, ces wagons tout neufs et futuristes, l'obligation de voyages inévitables en voiture dans la foutaise d'un Grenelle de l'environnement qui ignore superbement qu'il existe une France à deux vitesses (voir notes d'écriture du 24/10/2007) : j'habite du côté de l'escargot et cette escapade parisienne au partir de Reims était exceptionnelle.

 

C'est le lendemain que le trajet continue. Un peu mal au cheveux (voir note d'Etonnement du 31/10/2007), il est 6h à Bourg la Reine. Rien à faire d'autre que de regarder ces wagons sales et les sièges fatigués du RER B. Cette fois-ci, c'est la vitesse banlieue : autant de temps pour faire les quelques kilomètres qui la séparent de la gare du Nord que pour parcourir Reims-gare de l'Est.



Je retrouve d'instinct le trajet à pied qui sépare les deux gares et que j'ai tant emprunté à vingt ans en courant avec la trouille de louper mon train de militaire et d'écoper d'arrêts de rigueur. Et plus tard, ce train encore qu'on nomme maintenant Corail Intercités, marketing oblige, réveille des campagnes grises. A 9h à Châlons-sur-Marne (en-Champagne comme on dit maintenant, marketing oblige). Mais qu'est-ce qui change vraiment ? Tant de mots rajeunis, de vitesses différentes, tant de mondes juxtaposés. Comment s'inscrit-on dans le reflet des vitres ? Est-ce qu'on aura vraiment vécu ?
(31/10/2007)

 

Dimanche 21 octobre 2007, maison, dernières figues :  

Pour saluer les dernières figues du jardin, juste avant qu'elles ne soient ternies par les premières gelées : elles finiront de mûrir avec les pommes (voir ci-dessous) Natures mortes, donc, et comme dit Francis Ponge " Je ne sais ce qu'est la poésie, mais par contre assez bien ce que c'est qu'une figue ".

 

 

Dimanche 23 septembre 2007, Louvemont, sonnet aux pommes :

C'est l'histoire d'un verger familial qui perdure
Les saisons y trépassent comme des bougies de cire
Les tablées et les nappes envolent nos souvenirs
Ajoutant pour chacun un peu de sa verdure

C'est par exemple aux pommes que nous forçons l'allure
Grimpant sur des échelles, le ciel en ligne de mire
Nous éloignons la terre propre à nous engloutir
Nous cueillons et les fruits,et le temps, sa fêlure
Nous rions les démons, préférons les génies
habituels de ces lieux. Les pommes rouges et or
garnissent nos paniers et tombent en harmonie

Avec de petits bruits ténus, elles réveillent nos morts,
ceux qui venaient aussi cueillir ces ambroisies
Et qui reposent maintenant dedans nos poésies.

(26/09/2007)

 

Samedi 15 septembre 2007, Fête de l'Huma :

Ambiance, ambiance, comme à chaque fois que je me rends à la fête de l'Huma. Un demi million de personnes dans les allées, la chance d'un temps ensoleillé entre les chapiteaux, meetings politiques rigolards, compagnonnage sympathique au village du livre où CV roman se mélange à d'autres livres en cette rentrée littéraire. Décors de Roger Hartz, costumes de Donald Cardwell et musiques diverses, d'obscurs groupes en plein soleil à Iggy Pop à l'ombre de la nuit.

 



 

 

 

(21/09/2007)

 

du 28 juillet au 18 août 2007, Sicile  :

C'est devenu une habitude depuis cinq ans : rejoindre un havre de paix en Sicile, maison perchée sur les flancs de l'Etna, au milieu des vergers,
là :

 

 

(30/08/2007)

 

Vendredi 28 juin, samedi 30 juin, concerts à Samois-sur-Seine et Chancenay :

Samois, Samois, Samois... Mon fils m'en parle depuis quelques semaines : c'est le traditionnel festival de jazz manouche Django Reinhardt. Le guitariste s'était sédentarisé dans cette pittoresque ville en bordure de Seine à une emcablure de péniche de Paris. Celui dans lequel nous débarquons est déjà le vingt-huitième...
Mais Samois, ce sont aussi ces boeufs improvisés dans un bar entre une paire de guitares et autant de violons

  
Enfin Samois, ce sont aussi les luthiers qui présentent leurs chefs d'oeuvre. Trois guitares Dupont voisinent ensemble comme les deux compères de Tintin. C'est tentant mais les guitares abondent à la maison. Déjà six et j'ai failli récemment craquer pour une Stratoscaster de vingt ans d'âge, la même que Jimi... La dernière appartient à mon fils, une Aria manouche aux faux airs de Selmer avec une bouche grande comme un lavabo. .     
.

C'est Angelo Debarre qui ouvre le bal ce vendredi soir dans une ambiance typiquement jazz. A côté de moi, des papis italiens jettent leurs casquettes en l'air, de joie... Le lendemain, ce sera moins exubérant mais pas non moins chaleureux pour un concert familial à l'église de Chancenay, cette fois, c'est du violon.

Et de retour à la maison, j'aurai le plaisir de déballer les exemplaires de CV roman qui me sont attribués. Aucun rapport avec la musique ?
CV comme Concerto de Vivaldi : le printemps est fini, vive l'été !

 

(04/07/2007)

 

Vendredi 22 juin 2007, sur la route du pays où l'on arrive jamais :

" Même la route, pourtant continue au-delà du pare brise, reste dans cette représentation fragmentaire, alterne les images mentales de la rencontre qui s’estompe. Expression de visage, façon de se tenir et couleur des yeux se mélangent dans l’horizontalité du paysage, se fondent et ne sont plus. Cette route des Ardennes est connue : on l’a déjà parcourue en été, dans la clarté nette des formes, en d’autres mois, dans des paysages estompés de nuages, balayés d’essuie-glace. La mollesse du trajet se ranime pourtant à chaque fois au même instant et c’est Arthur Rimbaud qui s’invite à l’approche d’Attigny. Le hameau de Roche est voisin, on dit qu’il y fut écrit Une saison en enfer. On guette les panneaux mais aucun ne le signale. Un jour, plusieurs années déjà, le détour fut accompli au bonheur de posséder une carte routière suffisamment précise. Il ne reste que le souvenir de quelques fermes basses, même pas l’odeur du lieu. A peine descendu de voiture, il y avait eu quelques piétinements devant le capot mais que du rien alentour, de l’air, des pierres assemblées, sans doute quelque vieille femme épiait l’étranger derrière ses rideaux. Remonté tout de suite, reparti, le détour oublié jusqu’à ne plus retrouver l’embranchement qui y mène. Je est un autre dépasse Attigny, patrie d’ndré Dhôtel, le bien nommé pays où l’on n’arrive jamais, c’est trop tard, on a encore dû louper l’intersection, ce sera pour la prochaine fois. "
CV Roman, p 123, parution fin août 2007, Fayard

   

     

 
 

Voir aussi, ce même jour le retour sur Rimbaud qui fait suite aux deux épisodes de Dans l'affection et le bruit neuf d'octobre 2006.

(24/06/2007)
 

 

Du 21 au  31 mai 2007, Dijon, maison :

 une sorte de journal en image qui commence par Dijon et se termine à Saint-Dizier mais il y aura eu entre temps Paris et Châlons. Et des évènements : certains studieux (examens de licence de Lettres modernes), d'autres plus joyeux et prompts : CV roman qui s'annonce pour de vrai ! Mais d'abord, la chambre d'hôtel, retrouvée avec un étrange plaisir et non moins étrange, celui d'y avoir passé quelques heures à réviser avec délectation...

     

Digne de celle que le narrateur occupe dans Composants, les chambres de cet hôtel en pleine zone commerciale sont pareillement occupées par des intérimaires, des ouvriers en déplacement, des VRP. Il y règne une ambiance un peu triste, mais magnifique et  digne de l'excellent Mort d'un commis voyageur.

   

L'échelle sert à accéder à un deuxième lit dans ces chambres économiques bien proprettes. Sur la table de chevet,ou plutôt sur le guéridon de métal qui la remplace, le livre d'Irène Némirovski, morte en déportation, Une suite française.  Je suis arrivé sans livre, juste avec mes cours à réviser. Mais je ne tiens pas longtemps sans lecture et je suis procuré au supermarché ce roman qui décrit l'exode de 1940 sans concession, d'une manière très vivante et cinématographique.

  

De retour le week-end à la maison, les orages qui avait longtemps tournés autour de Dijon dans des chaleurs estivales, éclatent un peu partout dans l'Est. Ici, c'est une pluie de grêle ce samedi et les plus gros grêlons ont 4cm de diamètre. Heureusement, tout juste revenu d'avoir été tondre un verger, les voitures étaient rangées au garage à peine 5 mn avant... On ne compte plus les dégâts et le bonheur des carrossiers...

 

Mais le véritable évènement, c'est la sortie de CV roman...  Enfin, "sortie" est un bien grand mot, il faudra attendre fin août pour se le procurer. Champagne ! J'avais gardé ces bouchons qui portaient la marque prémonitoire de CV...

Ce 31 mai, au retour de Paris et du Service de Presse, le petit nouveau vient ajouter au désordre relatif de mon bureau. Il voisine avec 1937 Paris - Guernica au sommet de la pile des autres précédents livres, Central, Composants Paysage et portrait en pied de poule, Vers Aubervilliers... Cela commence à faire une vraie biblio. La couverture est vraiment superbe, quant au contenu, n'en parlons pas, c'est sidérant, original, poétique, bref, je fais ma pub !

(05/06/2007)

 

 

Vendredi 27 avril 2007, maison :

Décidément, depuis les dernières photos, quinze jours auparavant, le temps est resté magnifique. Et sous ce radieux soleil, le printemps avance très vite vers l'été. Pour preuve, vue du même salon de jardin...
...aujourdhui...                                                       ...regardez et comparez avec le 13 avril                           

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L'ombre rose qu'on apercevait dans le reflet semble s'être déplacée. La floraison du cerisier est terminée : voici maintenant celle de l'arbre de Judée....

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... et du balcon, on ne voit plus la boule de fleurs du cerisier. Il reste une ombre vaguement saumon au pied de la grille. Les feuilles nouvelles ont bousculé les pétales, la brise de beau temps a emporté cette neige rose en gros flocons.

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... En quinze jours, comme tout change : j'ai renouvelé les balconnières. J'ai un faible pour les géraniums et leur odeur de terre chaude...

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Ma maison était appelée
la maison des fleurs, parce que de tous côtés éclataient les géraniums : c'était
une belle maison
avec des chiens et des enfants.
Raoul te souviens-tu?
Te souviens-tu Rafael?
Federico te souviens tu, sous la terre,
te souviens-tu de ma maison et des balcons où
la lumière de juin noyait des fleurs sur ta bouche ?

Ce poème de Pablo Neruda, en mémoire de Federico Garcia Lorca, est en épigraphe de 1937 Paris -Guernica. Il rappelle bien sûr cette guerre d'Espagne dans laquelle le jeune poète perdit la vie.

Ce 27 avril, cela fait soixante-dix ans et un jour que le drame de la petite ville basque a eu lieu. Et je dédie toute ces fleurs à la vie qui continue : imbattables, nos bonheurs, bien au delà de nos tragédies?

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(02 mai 2007)


Vendredi 13 avril 2007, maison :

Au printemps, je sors la petite table de métal et ses deux chaises sur le balcon. Je laisse la porte fenêtre ouverte et je regarde la course du soleil tout au long du jour. Je m'assois rarement pour en profiter mais j'aime passer devant et m'assurer que je pourrais à tout moment m'y reposer... Etrange non ?

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Le balcon donne sur la pelouse. Je l'ai tondue deux jours auparavant en faisant attention à ne pas bousculer le champ de primevères. L'ombre de l'arbre de Judée qui prépare sa floraison assombrit un peu la diversité de leurs couleurs.

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Mais en ce moment, c'est vers le cerisier que se porte mon regard : il est au maximum de sa floraison. Les feuilles nouvelles n'ont pas encore entaché de vert les fleurs roses.

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Doubles, elles sont magnifiques. Petits pompons subtils qui s'élancent avec entrain vers le ciel...

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Du coup, les beaux jours m'entraînent au jardin : la tonnelle est remontée. Nous vivrons désormais au soleil ou dans la fraîcheur des allées sous les arbres...

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... sans oublier le chat qui nous suivra toujours, comme en toute saison, mais dehors maintenant...

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(18/04/2007)

Du 24 février au  4 mars 2007, Jordanie :

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Bien sûr, la Jordanie tant rêvée, ce serait Petra et le temple qui apparaît en pleine lumière au fond du défilé de roche. Moment d'émotion tant se mélange et le soleil et l'ombre, les civilisations nabatéennes, les bédouins gardiens des temples depuis un millénaire...

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Civilisations : le mot est lâché. Toutes sont passées par la Jordanie, romains, grecs dans la splendide Jerash et déjà le ciel était sombre de ces rivalités. Terre promise à chacun, prophètes de toutes religions, croisades de toutes provenances : les rives du Jourdain faisaient de l'histoire sans s'en apercevoir, comme le personnage du même nom chez Molière.

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Au Nord-Ouest, le Lac de Tibériade et à sa droite le plateau du Golan, la Cisjordanie... Noms d'une actualité éternellement renouvelée autour de la vieille Galilée...

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Au Mont Nebot on cherche encore la tombe de Moise. La table d'orientation indique Bethléem, Jéricho, Jérusalem, Ramallah...

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On cherche, on trouve, on partage. Manuscrits de la Mer Morte, l'histoire garde ces traces et vice-versa. On partage. Israël est l'autre rive de la Mer Morte. Ici, on flotte toujours entre deux eaux à forte teneur en sel...

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On partage : Amman n'en finit plus de pousser pour accueillir les réfugiés des guerres nouvelles : ceux de la bande de Gaza et Cisjordaniens les premiers, puis les riches irakiens prévoyants des guerres du golfe, des libanais tout récemment. La ville cosmopolite s'étend sur un carré trente kilomètres de côté et vingt collines...

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On partage, oui, ce serait le bon mot qui résume la Jordanie. Tout au Sud, on remplit les cales des navires en phosphate, en potasse. Dans ce Bosphore, le petit royaume, l'Arabie saoudite, l'Egypte et Israël se touchent au coude à coude. Ville de travail et de fêtes, Aqaba est devenue zone franche pour le commerce et zone d'une paix qu'on espère durable pour mille et une nuits à se côtoyer ensemble.

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(07/03/2007)

 

Dimanche 7 janvier 2007, maison :

Le piano de la maison est au premier étage, ça a été toute une histoire pour l'emmenager. Il en reste un souvenir joyeux, tous les copains ameutés à la rescousse, une saussisonnade avait suivi. Il avait fallu le monter sur la tranche dans les escaliers, le professionnel méticuleux qui nous l'avait vendu n'avait jamais vu cela auparavant et, n'eut été la présence d'un ami policier (ce n'est pas incompatible) dont la carrure a permis d'assurer efficacement cette difficile ascension, l'instrument serait resté dans l'entrée.

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L'objet est là depuis longtemps et ma fille dont les pieds ne touchaient pas les pédales au début, a fini par grandir et revient parfois de sa vie estudiantine avec l'envie d'en rejouer. S'étalent alors les partitions interminables de Jean Sébastien Bach.

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Mais c'est au rez-de chaussée que la véritable salle de musique s'étale avec confort. Les deux guitares sont les miennes, il m'en manque une, plus celle de mon fils, les deux sont dans sa chambre, sans compter l'instrument espagnol de mon épouse sagement rangé dans son étui.

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Les deux violons en attente, prêts à jouer, lui appartiennent aussi.  C'est elle la musicienne la plus assidue de la famille. Le superbe acoustique, travail rare d'un luthier de Mirecourt en 1945, participe à un ensemble philharmonique et deux quatuors. Il en reste encore deux autres dans des étuis, legs familiaux de nos deux familles, chacun du début du XX° siècle mais parfaitement entretenus et joués. Quant à l'électrique reçu par miracle la veille de Noël, il est neuf et a voyagé trois mois pour venir des Etats-Unis à bord du conteneur Fender...

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Depuis, les partitions de musique irlandaise remplacent parfois les pièces de Haydn ou Vivaldi. Je me suis mis à l'accompagner dans quelques délires électriques celtiques même si le blues à la manière de Calvin Russel ou les reprises de Hendrix par Popa Chubby sont beaucoup plus ma tasse de thé.

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L'année 2007 sera électrique et musicienne ou ne sera pas...

(10/01/2007)