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2007 Jeudi 6, vendredi 7 décembre 2007, l'Aisne en long en large et en chemins de traverses : C'est l'histoire d'une balade style VRP pour le boulot, deux jours à arpenter l'Aisne, réunions programmées aux quatre coins du département...
... avec des silos semblables aux grandes plaines d'Amérique. La musique serait de Bob Dylan bien sûr : Shot of love, shot of rain...
...just married avec les rideaux d'arbres, parfois des tas de betteraves érigés en seuls reliefs aux bords des routes et cette habitude de les klaxonner pour se distraire de la monotonie....
Il y aurait des distractions tout de même on the road : une grange énigmatique, un camion renversé sur un rond-point et le chauffeur qui attend...
On traverserait des villes mouillées, on prendrait son temps pour regarder les passants...
Dimanche 4 novembre 2007, Amiens, derniers feux :
On imagine Amiens comme une ville rude, laborieuse à
l'image de ces villes de Lorraine ou de Champagne. C'est vrai, tout comme il est
vrai qu'il est plaisant de s'y promener un dimanche aux derniers feux d'automne
juste avant que le gel et la pluie aient brouillés tous les oeufs dans le même
panier. (14/11/2007)
Jeudi 25, vendredi 26 octobre, Reims, Paris, Châlons, autoportrait au train :
C'est le lendemain que le trajet continue. Un peu mal au cheveux (voir note d'Etonnement du 31/10/2007), il est 6h à Bourg la Reine. Rien à faire d'autre que de regarder ces wagons sales et les sièges fatigués du RER B. Cette fois-ci, c'est la vitesse banlieue : autant de temps pour faire les quelques kilomètres qui la séparent de la gare du Nord que pour parcourir Reims-gare de l'Est.
Dimanche 21 octobre 2007, maison, dernières figues : Pour saluer les dernières figues du jardin, juste avant qu'elles ne soient ternies par les premières gelées : elles finiront de mûrir avec les pommes (voir ci-dessous) Natures mortes, donc, et comme dit Francis Ponge " Je ne sais ce qu'est la poésie, mais par contre assez bien ce que c'est qu'une figue ".
Dimanche 23 septembre 2007, Louvemont, sonnet aux pommes :
(26/09/2007)
Samedi 15 septembre 2007, Fête de l'Huma : Ambiance, ambiance, comme à chaque fois que je me rends à la fête de l'Huma. Un demi million de personnes dans les allées, la chance d'un temps ensoleillé entre les chapiteaux, meetings politiques rigolards, compagnonnage sympathique au village du livre où CV roman se mélange à d'autres livres en cette rentrée littéraire. Décors de Roger Hartz, costumes de Donald Cardwell et musiques diverses, d'obscurs groupes en plein soleil à Iggy Pop à l'ombre de la nuit.
(21/09/2007)
du 28 juillet au 18 août 2007, Sicile :
C'est devenu une habitude depuis cinq ans : rejoindre un
havre de paix en Sicile, maison perchée sur les flancs de l'Etna, au milieu des
vergers,
(30/08/2007)
Vendredi 28 juin, samedi 30 juin, concerts à Samois-sur-Seine et Chancenay :
Samois, Samois, Samois...
Mon fils m'en parle depuis quelques semaines : c'est le traditionnel festival de
jazz manouche Django Reinhardt. Le guitariste s'était sédentarisé dans cette
pittoresque ville en bordure de Seine à une emcablure de péniche de Paris. Celui
dans lequel nous débarquons est déjà le vingt-huitième...
C'est Angelo Debarre qui ouvre le bal ce vendredi soir dans une ambiance typiquement jazz. A côté de moi, des papis italiens jettent leurs casquettes en l'air, de joie... Le lendemain, ce sera moins exubérant mais pas non moins chaleureux pour un concert familial à l'église de Chancenay, cette fois, c'est du violon.
Et de retour à la maison, j'aurai le plaisir de
déballer les exemplaires de CV roman qui me sont attribués. Aucun rapport
avec la musique ?
Vendredi 22 juin 2007, sur la route du pays où l'on arrive jamais :
" Même la route,
pourtant continue au-delà du pare brise, reste dans cette représentation
fragmentaire, alterne les images mentales de la rencontre qui sestompe.
Expression de visage, façon de se tenir et couleur des yeux se mélangent dans
lhorizontalité du paysage, se fondent et ne sont plus. Cette route des Ardennes
est connue : on la déjà parcourue en été, dans la clarté nette des formes, en
dautres mois, dans des paysages estompés de nuages, balayés dessuie-glace. La
mollesse du trajet se ranime pourtant à chaque fois au même instant et cest
Arthur Rimbaud qui sinvite à lapproche dAttigny. Le hameau de Roche est
voisin, on dit quil y fut écrit Une saison en enfer. On guette les
panneaux mais aucun ne le signale. Un jour, plusieurs années déjà, le détour fut
accompli au bonheur de posséder une carte routière suffisamment précise. Il ne
reste que le souvenir de quelques fermes basses, même pas lodeur du lieu. A
peine descendu de voiture, il y avait eu quelques piétinements devant le capot
mais que du rien alentour, de lair, des pierres assemblées, sans doute quelque
vieille femme épiait létranger derrière ses rideaux. Remonté tout de suite,
reparti, le détour oublié jusquà ne plus retrouver lembranchement qui y mène.
Je est un autre dépasse Attigny, patrie dndré Dhôtel, le bien nommé pays où
lon narrive jamais, cest trop tard, on a encore dû louper lintersection, ce
sera pour la prochaine fois. "
Voir aussi, ce même jour le retour sur Rimbaud qui fait suite aux deux épisodes de Dans l'affection et le bruit neuf d'octobre 2006.
(24/06/2007)
Du 21 au 31 mai 2007, Dijon, maison : une sorte de journal en image qui commence par Dijon et se termine à Saint-Dizier mais il y aura eu entre temps Paris et Châlons. Et des évènements : certains studieux (examens de licence de Lettres modernes), d'autres plus joyeux et prompts : CV roman qui s'annonce pour de vrai ! Mais d'abord, la chambre d'hôtel, retrouvée avec un étrange plaisir et non moins étrange, celui d'y avoir passé quelques heures à réviser avec délectation...
Digne de celle que le narrateur occupe dans Composants, les chambres de cet hôtel en pleine zone commerciale sont pareillement occupées par des intérimaires, des ouvriers en déplacement, des VRP. Il y règne une ambiance un peu triste, mais magnifique et digne de l'excellent Mort d'un commis voyageur.
L'échelle sert à accéder à un deuxième lit dans ces chambres économiques bien proprettes. Sur la table de chevet,ou plutôt sur le guéridon de métal qui la remplace, le livre d'Irène Némirovski, morte en déportation, Une suite française. Je suis arrivé sans livre, juste avec mes cours à réviser. Mais je ne tiens pas longtemps sans lecture et je suis procuré au supermarché ce roman qui décrit l'exode de 1940 sans concession, d'une manière très vivante et cinématographique.
De retour le week-end à la maison, les orages qui avait longtemps tournés autour de Dijon dans des chaleurs estivales, éclatent un peu partout dans l'Est. Ici, c'est une pluie de grêle ce samedi et les plus gros grêlons ont 4cm de diamètre. Heureusement, tout juste revenu d'avoir été tondre un verger, les voitures étaient rangées au garage à peine 5 mn avant... On ne compte plus les dégâts et le bonheur des carrossiers...
Mais le véritable évènement, c'est la sortie de CV roman... Enfin, "sortie" est un bien grand mot, il faudra attendre fin août pour se le procurer. Champagne ! J'avais gardé ces bouchons qui portaient la marque prémonitoire de CV...
Ce 31 mai, au retour de Paris et du Service de Presse, le petit nouveau vient ajouter au désordre relatif de mon bureau. Il voisine avec 1937 Paris - Guernica au sommet de la pile des autres précédents livres, Central, Composants Paysage et portrait en pied de poule, Vers Aubervilliers... Cela commence à faire une vraie biblio. La couverture est vraiment superbe, quant au contenu, n'en parlons pas, c'est sidérant, original, poétique, bref, je fais ma pub ! (05/06/2007)
Vendredi 27 avril 2007, maison : ... et du balcon, on ne voit plus la boule de
fleurs du cerisier. Il reste une ombre vaguement saumon au pied de la grille. Les feuilles
nouvelles ont bousculé les pétales, la brise de beau temps a emporté cette neige rose
en gros flocons. ... En quinze jours, comme tout change : j'ai renouvelé les balconnières. J'ai un faible pour les géraniums et leur odeur de terre chaude...
Ce 27 avril, cela fait soixante-dix ans et un jour que le drame de la
petite ville basque a eu lieu. Et je dédie toute ces fleurs à la vie qui continue :
imbattables, nos bonheurs, bien au delà de nos tragédies?
Au printemps, je sors la petite table de métal et ses deux chaises sur le balcon. Je laisse la porte fenêtre ouverte et je regarde la course du soleil tout au long du jour. Je m'assois rarement pour en profiter mais j'aime passer devant et m'assurer que je pourrais à tout moment m'y reposer... Etrange non ? Le balcon donne sur la pelouse. Je l'ai tondue deux jours auparavant en faisant attention à ne pas bousculer le champ de primevères. L'ombre de l'arbre de Judée qui prépare sa floraison assombrit un peu la diversité de leurs couleurs. Mais en ce moment, c'est vers le cerisier que se porte mon regard : il est au maximum de sa floraison. Les feuilles nouvelles n'ont pas encore entaché de vert les fleurs roses.
Doubles, elles sont magnifiques. Petits pompons subtils qui s'élancent avec entrain vers le ciel...
Du coup, les beaux jours m'entraînent au jardin : la tonnelle est remontée. Nous vivrons désormais au soleil ou dans la fraîcheur des allées sous les arbres...
... sans oublier le chat qui nous suivra toujours, comme en toute saison, mais dehors maintenant... (18/04/2007) Du 24 février au 4 mars 2007, Jordanie :
Bien sûr, la Jordanie tant rêvée, ce serait Petra et le temple qui
apparaît en pleine lumière au fond du défilé de roche. Moment d'émotion tant se
mélange et le soleil et l'ombre, les civilisations nabatéennes, les bédouins gardiens
des temples depuis un millénaire... Civilisations : le mot est lâché. Toutes sont passées par la Jordanie, romains, grecs dans la splendide Jerash et déjà le ciel était sombre de ces rivalités. Terre promise à chacun, prophètes de toutes religions, croisades de toutes provenances : les rives du Jourdain faisaient de l'histoire sans s'en apercevoir, comme le personnage du même nom chez Molière.
On cherche, on trouve, on partage. Manuscrits de la Mer Morte, l'histoire
garde ces traces et vice-versa. On partage. Israël est l'autre rive de la Mer Morte. Ici,
on flotte toujours entre deux eaux à forte teneur en sel... On partage : Amman n'en finit plus de pousser pour accueillir les réfugiés des guerres nouvelles : ceux de la bande de Gaza et Cisjordaniens les premiers, puis les riches irakiens prévoyants des guerres du golfe, des libanais tout récemment. La ville cosmopolite s'étend sur un carré trente kilomètres de côté et vingt collines...
(07/03/2007)
Dimanche 7 janvier 2007, maison :
(10/01/2007)
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