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Etonnements La
Réserve, Paysage et portrait en pied-de-poule 1937 Paris -
Guernica |
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Atelier de Vitry-le-François
Collège Les Indes
Atelier d’écriture en 2 séances, les 30 avril et 21 mai 2025
L’idée de cet atelier m’a été proposé par les animateurs de la médiathèque
Albert Camus, que j’ai rencontrés à l’occasion de la restitution régionale du
concours de la francophonie Dis-moi dix mots à Vitry-le-François. Alors que je me
demandais quel thème je pourrais bien aborder avec les deux classes SEGPA pressenties du
collège Les Indes, destinataires de cet atelier, le directeur de la médiathèque
m’a parlé de l’hommage rendu à Jane Birkin pendant le moi de mai dans cette
ville. Et, en écoutant ses chansons, j’ai repéré les désopilants couplets de
« La gadoue » écrits par Serge Gainsbourg, au départ pour Petula Clark, et
que Jane a chanté
avec Les Négresses vertes.
Première séance, mercredi 30 avril 2025, médiathèque Albert Camus
La très belle
médiathèque Albert Camus nous accueille, inaugurée par François Hollande en 2017 et
située juste à côté de la mairie. Vitry-le François, qui compte 15000 habitants
seulement, mise sur la culture et possède une deuxième médiathèque, récente
également, située dans un quartier populaire (à titre indicatif, ma ville qui compte le
double d’habitants entasse ses lecteurs dans une unique bibliothèque, quatre fois
plus petite, et qui n’a pas changé depuis plus de quarante ans).
Sandrine a réservé une belle salle, dotée de tous les équipements et, après avoir
accueilli Jean-Christophe et ses deux classes, nous écoutons la fameuse chanson La
gadoue.
Le premier travail que je demande aux élèves, c’est d’expliquer la chanson, et
de trouver tous les mots en rapport avec la pluie (l’un me propose le Kway, un autre
les essuie-glaces, les flaques, un autre encore, des rimes, nuage, orage), les langues se
délient : c’est parti. J’improvise en fonction de la disposition de la
salle : je propose qu’on réécrive la chanson en quatre groupes et je propose
les entrées suivantes : « la fête à la grenouille », « marcher
dans les flaques », « sous les nuages » et « chantons sous la
pluie ». Les inventions ne tardent pas. Certains restent en retrait, puis rejoignent
l’activité. Une jeune fille à qui je vient d’expliquer que c’est comme
écrire une poésie, soupire bruyamment : Quoi ? J’ai dit un gros
mot ? Elle se prend au jeu, très fière d’avoir des idées et de proposer de
belles phrases. C’est gagné. Je leur demande si la séance leur à plu. Oui, franc
et massif. On se retrouvera bientôt pour une deuxième séance.