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Dernier travail
Septembre 2022, Fayard

dt3.jpg (13354 octets)

Histoire de l'histoire

Échos - presse

 

 

 

 

Histoire de l'histoire :

Rapide, l'histoire de l'histoire : juste trois notes d'écriture témoignent du work in progress

Le retour à l'écriture était prévu, espéré même. Depuis presque vingt ans que je viens ici, je ne compte plus les moments d'inspiration ou de travail, les pages rédigées, reprises, relues, thèse, romans, dans ce hors-temps et hors-lieu que constituent les vacances. Les souvenirs de ces instants sont nombreux et toujours agréables, comme tout ce qui préside à un acte créatif abouti. Bizarrement, ici ça marche. Est-ce le lieu, le soleil, l'écriture sur les terrasses, le changement de rythme des jours ?
Cette année, cependant, je craignais que ce miracle annuel ne puisse opérer. L'esprit préoccupé en permanence, les insomnies qui vont avec, tout cela est mon lot quotidien depuis quelques mois. Côté écriture, là aussi, l'imprévu a été mon lot même en vacances. La réédition de mon premier roman La réserve, pour laquelle je pensais avoir encore un peu de temps, a été avancée pour la rentrée de septembre. La correctrice m'a donc associé à toutes les épreuves qui devaient être rendues pour début août et j'ai dû aussi solliciter plus rapidement l'ami graphiste de la première édition que je souhaitais reprendre pour l'illustration de couverture : béni soit Internet et le travail à distance...
Malgré tout, magie des lieux, le nouveau roman que je prévoyais pour mon éditeur habituel et que je n'avais pas encore commencé s'est manifesté là-bas, sur la terrasse habituelle et ombragée où je déballe mon ordinateur portable. Il est évidement trop tôt pour en parler, mais enfin, j'ai trouvé les éléments habituels qui me sont indispensables pour continuer : le titre, l'obligatoire épigraphe, et la mention de début de ce tapuscrit « Viagrande, le 19/07/2021 - » avec le petit tiret qui n'attend que le lieu et la date de fin (probablement à la maison vers janvier février 2022).
Déjà presque 40 pages, à suivre...
(Note d'écriture du 18/08/2021)

Jusqu’à très récemment, j’ai craint de ne pas y arriver. L’idée avait germé dans ma tête, poussée par mon éditrice qui aurait bien aimé que je retrouve le thème du travail dans mon écriture. Même si je n’ai jamais eu l’impression de changer radicalement d’inspiration : ainsi les métiers de Rimbaud dans VPAR, les activités laborieuses des protagonistes de Yougoslave, voire celles des 3 héros de Il se pourrait qu’un jour je disparaisse sans trace, ou encore Journal de la canicule, mes derniers livres parlent aussi de boulot, job, besogne. Mais il manquait probablement la dimension sociologique directe, bref, l’étiquette « d’écrivain du travail » qu’on m’a collé dessus depuis mes débuts en écriture. Cela ne me gène pas, le thème du labeur est récurrent chez moi, une source d’inspiration et que ce soit RMS, Central, Ils désertent, Composants, CV roman, tous ont été reconnus comme tels.
Seulement, encore faut-il un sujet. Or, en réfléchissant à la manière dont se sont déroulées mes dernières années de labeur, je me suis aperçu que je ne les avais jamais évoquées. Et quelques anecdotes me sont revenues, des souvenirs suffisamment intrigants, interrogatifs pour ne pas les abandonner. Le livre promis a ainsi commencé à me creuser les méninges, sous forme d’un roman bien-sûr.
J’ai donc commencé DT (son nom de code) le 19 juillet dernier en Sicile et j’ai rédigé les premières pages, dans ce lieu et cette période qui ont toujours été propices à l’inspiration. Le livre étant promis pour la rentrée d’automne 2022, Je pensais m’astreindre à une écriture régulière mais sans plus. Le livre que j’entrevoyais (que j’entrevois toujours), n’a rien à voir avec le précédent roman fleuve Yougoslave, c’est donc sereinement que j’imaginais avoir devant moi un boulevard assez large d’écriture. Hélas, la grande bousculade familiale, associative, diversifiée qui s’est mise en place à partir de septembre, a eu raison de cette perspective. Je n’ai pas pu aligner un seul mot, tant mon emploi du temps a été compressé. C’est peu de dire que je n’avais pas une heure à moi. Mon temps se comptait en minutes clairsemées et volées au chaos. J’ai eu un vague répit d’à peine un mois avant que Noël ne me rappelle la quinzaine désordonnée qui m’attendait.
Bref, je me suis retrouvé la semaine dernière avec l’obligation d’avancer coûte que coûte si je veux respecter la publication actée en septembre prochain. La parution d’un livre en cette période impose d’alerter les représentants de l’éditeur, d’effectuer le service de presse pour les journalistes largement avant l’été. Et il faut corriger le livre, choisir la couverture, les argumentaires, fabriquer le bouquin… Pour toutes ces raisons, mon éditrice a réduit mes prétentions d’un mois, tandis que je proposais de remettre le bouquin terminé fin mars. Me voici ainsi dans l’obligation de terminer le tout en six semaines et, comme le livre n’est avancé que de moitié (au mieux), c’est peu de dire que je dois me coller à la « table de peine » (selon l’expression de Saint-Bergounioux) pour réaliser au minimum 30 pages par semaines. Malgré tout, cela avance (guère le choix) et je devrais pouvoir y arriver à cette perspective éditoriale prévue pour l’automne 2022.
Car, ce qu’il y a de formidable et de très enthousiasmant, c’est la manière dont la machine de guerre éditoriale se met en marche : celui avec qui je travaille depuis quinze ans m’a appelé dans la foulée, l’excellent photographe aussi, tout se met en place, s’imbrique dans l’aventure éditoriale nouvelle.
(Note d'écriture du 18/01/2022)

Fin de DT, c’est-à-dire fin de l’écriture en cours que j’ai répertoriée sous ce nom de code. Nom de code qui n’aura peut-être aucun rapport avec le titre final, puisque c’est sous un autre nom que s’achemine ce roman. Parution prévue pour septembre, nouvelles photos avec l’inénarrable Richard Dumas, contacts serrés avec Fayard, tout cela se précise pour mon plus grand bonheur et excitation.
Il y a peu, je n’y croyais pas trop, j’avais pris un retard conséquent : commencé le lundi 19 juillet en Sicile, les évènements et la bousculade imprévue dès mon retour de vacances ne m’ont pas permis d’avancer au rythme tranquille et serein que je prévoyais. Je me suis retrouvé après les fêtes de fin d’année, exténué, et, en ayant levé la tête du guidon, je me suis aperçu que j’étais à moins de la moitié de la rédaction du livre début janvier, soit l’équivalent seulement d’une centaine de pages.
Ainsi, le projet de renouer avec un roman du travail, élaboré et validé avec mon éditrice risquait fort d’être compromis pour la parution initialement prévue de septembre, sachant que la rentrée littéraire d’automne impose une préparation bien en amont des vacances d’été. J’ai bien essayé de négocier une remise du manuscrit le plus tard possible, mais il m’a fallu me rendre à l’évidence et ne pas aller au-delà de février. Il me restait ainsi moins de deux mois pour terminer la chose, soit encore 150 pages à inventer et rédiger pour obtenir la longueur classique d’un roman. Ce qui imposait environ à m’astreindre à écrire au minimum 30 pages par semaine. Pour Yougoslave, il est vrai que j’avais fourni l’effort régulier d’un minimum de 20 pages par semaine pendant 20 mois. Cette fois-ci encore, j’y suis arrivé plus tôt que prévu et j’ai ainsi rendu ma copie vendredi 11 février, soit un mois pour écrire les 150 pages qui me restaient.
Je n’égale cependant pas René Fallet (dont je lis en ce moment le Journal de 5 à 7 tout juste paru), qui, pour sa part, avait commencé Paris au mois d’août un 11 février (1964), mais qui l’avait terminé le 5 mars, soit 23 jours pour écrire un roman de taille classique, donc à raison de dix à quinze pages par jour sans trêve !
(Note d'écriture du 22/02/2022)

 

 

 

Échos - presse

10 juin 2022, article dans Vu de la place Victor Hugo, le blog de Maurice-Ruben Hayoun

17 août 2022, article de HCh Dahlam dans Collection de livres

18 août 2022, dans la sélection du journal L'Humanité

20 août 2022, bel article dans Libération, par Claire Devarrieux

22 août 2022, article dans la revue Page des libraires, par PAscale Poisson-Boulgakoff

25 août 2022, article dans Alternatives économiques par Naïri Nahapétian

26 août 2022, article pour le blog Mots pour Mots par par Nicole Grundlinger

28 août 2022, article dans le blog Lili au fil des pages

1er septembre 2022, article de Denis Gombert dans L'Orient le Jour

L'annonce de ma nomination au prix de la Feuille d'or de Nancy sucite des réactions :

2 septembre 2022, dans l'Est Républicain

2 septembre 2022, dans Vosges Matin

2 septembre 2022, sur France Bleu

2 septembre 2022, sur France 3 Lorraine

3 septembre 2022, dans l'Incorrect

6 septembre 2022, dans le Journal de la Haute-Marne

9 septembre 2022, dans La voix de la Haute-Marne

12 septembre 2022, dans L'est républicain encore

22 septembre 2022, billet de Bill dans Les lectures de Bill et Marie

22 septembre 2022, article de Pierre Rival dans L'Union

22 septembre 2022, article de Frédéric Thore dans le Journal de la Haute-Marne

28 septembre 2022, article de Pascale Rigaut dans le Journal de la Haute-Marne

29 septembre 2022, article de Astrid de Larminat dans Le Figaro littéraire

29 septembre 2022, article deMuriel Steinmetz dans L'Humanité

Octobre 2022, article d'Eric Faye dans Bastille magazine

06 octobre 2022, article de N.Corte dans le Journal de la Haute-Marne

11 octobre 2022, article de Virginie Bloch-Lainé dans A.O.C.

24 octobre 2022, article dans L'Avenir (édition Namur, Belgique)

27 octobre 2022, article de Raphaëlle Leyris, dans Le Monde

04 décembre 2022, article dans L'ESt Eclair

22 janvier 2022, article de Françoise Ramillon dans le Journal de la Haute-Marne