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Carnet de voyage, Equateur Du 19 octobre au 2 novembre 2019 Quito L'arrivée en Equateur, une semaine auparavant était incertaine. Le pays était en proie à des manifestations importantes. Une taxe sur les carburants avait été l'élément déclencheur, mais heureusement, le gouvernement est revenu sur sa décision et, du jour au lendemain, le troubles ont cessé. Quito, la capitale, était aux premières loges. Il ne reste aucune trace ou presque : les habitants eux-mêmes ont nettoyé. Il reste quelques rues dépavées et des barbelés qui entourent encore le palais présidentiel. La ville a repris son activité incessante. Quito est une ville attachante et populaire, typique de l'Amérique latine avec de nombreux commerces et une foule qui se rassemble sans manières. Premiers costumes, premières fêtes... La sierra des volcans parmi les plus
hauts du monde
Nous voilà reparti pour d'autres excursions. La neige nous empêche d'atteindre les pentes du Cotopaxi, nous rebroussons chemin à 4400 m d'altitude. Mais déjà le paysage change et s'ouvre devant nous : voici la rivière Napo, un affluent du vaste fleuve Amazone et, à partir de cet instant, neuf mille kilomètres de cours d'eau pourraient nous faire traverser l'immense forêt d'Ouest et Est et nous emmener jusqu'à l'Atlantique, via Manaus au Brésil, que nous avions visité quinze ans auparavant. Les randonnées ne sont plus difficiles à cause des dénivellés et de l'altitude mais à cause de l'eau omniprésente et des entrelacs de racines. C'est maintenant le royaume des arbres denses et des animaux de toutes espèces, dont le mimétisme avec le milieu est étonnant. Nous logeons dans un logde confortable parmi les singes. Le Chimborazo Cuenca et le Sud
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