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Déplacements familiaux : on voyage sans moi mais combien sont ressemblantes ces deux villes que tout sépare : mêmes portes et couleurs, même impression de solitude. Pour elles quatre, visiteuses et visitées, quelques extraits de Hors saison de Cabrel à fredonner en regardant les photos. Tunis
Bergen On pourrait tout prendre (19/12/2008)
17 octobre 2008, maison : natures mortes
(24/10/2008) 4 et 5 octobre 2008, Vosges, Bussang : J'ai avec les Vosges un rapport de voisin. Familial aussi : mon grand-père a usé ses culottes courtes sur les pentes du Thillot ou de Ferdrupt avant la Grande guerre et, curieusement, il ne me reste que deux curés comme unique liens du sang : un érudit, installé à Épinal et qui me ravit à chacune de mes visites, un autre du côté maternel que je n'ai jamais revu depuis l'enfance. A l'occasion d'une rencontre d'amis, voici quelques cartes postales sur les terres de Philippe Didion : en bon notulographe, j'ai donc noté pêle-mêle deux vues de Gérardmer, des chemins escarpés, des ballons d'Alsace, des vaches et des fermes prêtes pour l'hiver. Pas le moindre salon de coiffure et quant aux monuments aux morts chers à Philippe, j'avoue que je suis passé devant sans les voir.
Proust et compagnie, reportage livresque,
maison 29 août 2008 :
Du 27 juillet 2008 au 16 août 2008, Sicile :
(22/08/2008)
5 et 6 juillet 2008, Louvemont : Organiser une fête dans le verger familial n'est
pas une mince affaire. Depuis une douzaine d'années, il ne se sera pas passé un
été sans un rassemblement d'amis et de parents. Cette année, comme en
2006 à la même époque,
quelques anniversaires de proches nous ont fait mettre la main à la pâte. Ce qui
veut dire, terrain fraîchement tondu, abris suffisants pour cinquante personnes,
groupe électrogène, animation, guitariste et même un camion frigorifique.
Du 19 au 30 mai 2008, Amiens, Lille, Dijon, chambres de peintre : J'ai beaucoup voyagé ces temps-ci. (d'ailleurs ça va bientôt cesser : ça m'a coûté encore 1 point en moins sur mon permis pour un dépassement de la vitesse autorisée d'1 km/h...). Entre cette rapidité, liée à une modernité qui aurait ravi Baudelaire et Rimbaud, il y a les étapes dans les chambres d'hôtel. De quoi se sentir l'âme d'un Van Gogh à la pension Ravoux ou dans la "chambre jaune" d'Arles, avec comme seule lecture les Lettres à son frère Théo, ça c'était à Dijon.
Du 25 au 30 mai 2008, Dijon, mer de supermarchés :
(30/05/2008)
7 avril 2008, Château de Joinville, Exposition Nicolas Bouvier "l'oeil du
voyageur"
La route, non pas the road, façon
Kerouac, mais plutôt à la manière de Rimbaud : fanfare atroce où je ne
trébuche point... Un cheval détale sur le turf suburbain et le long des
cultures et des boisements percé par la peste carbonique.... Les chars d'argent
et de cuivre, les proues d'acier et d'argent battent l'écume... Voir aussi, tout juste rédigé :
Rimbaud ou la politique, il faut choisir
Du 9 et 17 février 2008, Bron, Dijon, Langres, Paris, en train, à pied, à
cheval, en voiture :
où il se courbe, où il se déconnecte
et où il se rassemble
(Georges Perec, Espèces d'espaces) (22/08/2008)
24 janvier 2008, cimetière de Thionne, Allier : Le voyage avait pourtant mal commencé côté
matériel : le GPS en panne et l'oubli de l'appareil photo. Tant pis, je m'étais
guidé à l'ancienne avec un vieille carte routière en guenille retrouvée au fond
du coffre de la voiture et l'amitié avec mes hôtes de Clermont-ferrand (voir en
Note d'écriture, même jour) s'était passée de souvenirs photographiques. C'est
le lendemain, sur la route du retour, qui passait obligatoirement par la
vallée de la Besbre, patrie de l'écrivain René Fallet que j'ai eu envie de
m'arrêter comme à l'accoutumée pour saluer la mémoire de
l'écrivain. A Jaligny d'abord où j'ai eu l'immense plaisir de trouver ouvert
le minuscule musée qui lui est consacré au-dessus de la Poste, tenu par un de
ces anciens copains, bénévole opiniâtre qui met un point d'honneur à
ouvrir cet endroit presque tous les jours de la semaine, ne serait-ce qu'une
heure, et justement pile poil entre onze heure et midi, heure idéale de l'apéro
(au Bar de l'Aimée, bien sûr), aurait dit René... C'était le même gars que
lors de ma précédente visite, il y a deux ans presque jour pour jour : bref,
bavardages, échanges de spécialistes sur les introuvables de Fallet, faute de
rééditions... (paraît-il que je possède un trésor avec Pigalle, son
deuxième livre, devenu rare à trouver.) Pour la petite histoire, Voltaire Dauchy
fut "comme son papa, coiffeur pour dames mais pas le petit coiffeur du
coin de la rue, ah non, il coiffe les Blue Bell Girls du Lido, excusez-moi du
peu ! " (Ricet Barrier) Quelques voisins : René Fallet a toujours aimé
s'entouré de personnages pittoresque. "Blaise Poulossière sortit de sa poche limmensité dun mouchoir à
carreaux.", c'est l' incipit du roman Les Vieux de la vieille...
Poulossier, c'était aussi le nom de sa famille maternelle. Étranges destins maintenant figés dans le
marbre.
Du 26 décembre 2007 au 2 janvier 2008, Yemen : Pour bien commencer l'année, voyage
au Yemen, quelques vues en vrac, mais en page spéciale,
carnet de voyage complet...
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