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Webcam 2010 2010 : Keith Richards et revue de livres en images d'hôtel et
autres : my life...
6, 7, 20 et 21 novembre 2010, comparatif Brive-la-Gaillarde / Toulon : A l'occasion de la foire aux livres de Brive la gaillarde et du salon de Toulon, voici un comparatif photographiques : accueil, chambres d'hôtel, vues de la foire ou du salon, vues de la ville, ambiance et climat (ne pas se fier au soleil de Toulon, c'était juste une éclaircie !) Brive-la-Gaillarde Toulon
11 novembre 2010, Paris, Maison de la radio : Voir aussi en étonnements Quelques vues de l'univers ferroviaire, en hommage à tous les Franck, les miens ou ceux d'Anne Savelli (en notes de lecture). Du 22 au 24 octobre 2010, Lesneven, Finistère : Douze ans que je n'avais pas mis les pieds en Bretagne : me voici donc à
Lesneven, invité par Jean-François Delapré et la Librairie Saint-Christophe. Virées à
Curnic et Saint-Pol en Léon, mers, rochers, ciels, goélands, goélettes, tout ce qui
déteint sur le caractère des habitants, un enthousiasme et un dynamisme à toute
épreuve, donc. Une région inusable, bâtie comme un roman picaresque.
A l'occasion des Correspondances de Manosque, me voici dans cette petite ville des Alpes de Haute-Provence. Le premier matin, au réveil, c'est cette clarté éblouissante dans la chambre et le ciel d'un bleu incroyable aperçu par les ruelles.
La ville est ainsi batie : un dédale de rues et de placettes où les
Correspondances ont élu domicile. Mais partout on joue le jeu : à la librairie Le petit
pois bien entendu mais à la boucherie aussi qui, même fermée, affiche une citation de
Giono. C'est l'enfant du pays et en cherchant le Paraïs, qui fut sa maison, on s'éloigne
à peine, c'est portant déjà la campagne et des portes invitent au jardin. Si les nombreuses allusions aux oeuvres de Giono ne sont pas toujours du meilleur goût, la colline est un point de vue idéal pour découvrir la ville dans son ensemble. Mais il est temps de revenir aux placettes animées et de goûter les derniers feux du soleil.
Du 1° au 22 août 2010, Sicile, huitième voyage :
Vendredi 25 juin 2010 : Mirecourt, deux ans avant, le 08 mars 2008 Page spéciale pour saluer Mirecourt et son école de Lutherie Mercredi 16 juin, 2010 : Mignonne, allons voir si la rose :
(16/06/2010)
Vendredi 4 juin 2010, vue sur jardin :
Hommage en huit photographies et un portrait.
Dimanche 2 mai 2010, maison : variations roses. J'ai toujours aimé rythmer les saisons dans cette rubrique. Par exemple, on retrouve le printemps en avril 2009, l'automne en octobre 2008, l'hiver dernier tout en bas ci-dessous et l'été de la Sicile chaque année. 2010 n'échappe pas à la règle. Le muguet traditionnel cueilli hier (voir aussi en étonnements), baigne dans un vieux verre, surveillé par le poisson rouge. L'encombrant vase de lilas rejoint le balcon dès que le soleil arrive et s'accorde à merveille avec l'arbre de Judée, en pleine floraison. Ce n'est pas le cas du cerisier du Japon, qui perd ses fleurs dans une neige rose à la moindre brise. J'ai rempoté les balconnières de géraniums nouveaux et refait quelques potées variées. Les rosiers sont en boutons, le gazon est taillé, les peupliers étêtés, l'été peut venir, on l'attend.
Voir le Carnet de
voyage et ses soixante-douze photographies.
Vendredi 12 et mercredi 17 février 2010, maison : orchidées. Parmi les plantes, j'ai la passion des orchidées. Passion
s'entend : pas de débordements, ni de soins attentifs, juste un laisser-faire parfois
proche du laisser-aller. Mais elles me récompensent bien de ce manque d'égards. Pour
preuve les cymbidiums en pleine floraison à l'heure où les plantes du jardin
dorment encore. Il faut dire qu'elles passent la moitié de l'année dehors, oubliées
sous les frondaisons des arbres avant d'éclater en fleurs au plus fort de l'hiver. On ne
se rend pas bien compte mais les plus grandes hampes florales mesurent un mètre, il y
a près d'une centaine de fleurs d'environs huit centimètres chacune.
Samedi 30 janvier 2010, maison, bureau : Cela faisait longtemps que je n'avais pas photographié mon bureau. Cela remonte au samedi 5 mars 2005 et une neige tardive tombait encore en giboulées comme cette semaine. Le décor à peu changé finalement. La lampe de cuivre, le chat ramené d'Égypte en 2001, le dromadaire du Maroc et les encriers sont toujours là. J'en ai vidé d'autres aussi, je n'écris pas toujours qu'à l'ordinateur. Pablo Neruda, prix Nobel 1971, que je lisais alors, a été remplacé par Herta Muller, prix Nobel de l'année passée, que je découvre en ce moment. Sous Herta Muller, tous mes livres dont la pile a augmenté de trois titres depuis 2005. Éléments nouveaux aussi, les marrons du jardin de Léautaud, et la petite pierre ronde et blanche devant les encriers : un accessoire de prière ramené d'Iran. Et la tasse de Franz Kafka...
La vue générale du bureau, je le reconnais, fait un peu fouillis : l'éphéméride sur l'ordinateur du boulot, la pochette noire du dernier petit notebook, le dossier bleu qui répertorie les aménagements en cours de la maison. A coté de l'éphéméride, c'est tout ce qui est d'actualité : une affiche d'un quatuor avec piano que je vais bientôt aller écouter (voir note d'écriture du 20/01/2010), une scie cloche pour les travaux du moment (voir étonnements du 27/01/2010), la clé USB qui contient le roman en cours d'écriture et des articles de presse qui s'y rapportent.
Après on peut rentrer dans les détails comme dans un inventaire de Jacques Prévert : Une photo de René Fallet, dédicacée par la photographe Sophie Bassouls et deux essais de couverture de Bestiaire domestique que je m'étais amusé à faire avant sa parution. Une vue du pot à crayon avec un marqueur en forme de seringue, un crayon de couleur mordillé, un stylo offert par mes collègues en octobre 2005 (si, si, je me souviens de la date) et une brochure de voyage, parce qu'il n'y a d'écrivain que voyageur, comme dirait Nicolas Bouvier.
Des ciseaux et un coupe papier, un crayon en forme de Pinocchio, tiens, on retrouve les couvertures de Bestiaire domestique. En gros plan, je reviens sur l'élément inestimable du bureau, voici ma tasse à thé Kafka (avec deux sachets de sucre à l'effigie de l'écrivain dedans), cadeau ramené de Prague par ma violoniste préférée (du quatuor avec piano, entre autres). Un thé russe fumé dedans et l'écriture déroule alors son tapis rouge...
(03/02/2010)
(06/01/2010) |